Un peu comme en colo !
Pucon est une grande destination touristique en été comme en hiver car elle est idéalement située entre volcans, lacs et rivières. Nous avons donc décidé d'y passer quelques jours avec Laura et Simon.


Nous avons commencé notre séjour par une journée tranquille de baignade au bord d'un lac. Nous avons eu énormément de chance car nous avons réussi à monter tous les 4 dans la même voiture alors que nous faisions du stop. Et double-chance, les propriétaires de la voiture étaient supers sympas et avaient deux kayaks avec eux. Ils nous ont tout de suite proposé de se mettre à côté d'eux sur la plage et d'utiliser les kayaks dès qu'on le voulait ! Nous avons donc tous pu nous dégourdir les bras à tour de rôle, et admirer le magnifique volcan surplombant le lac ! Constance a même eu le droit à une petite opération chirurgicale improvisée de son doigt infecté (le papa était docteur) ...

Changement d'ambiance le lendemain, rendez-vous à 6h30 du matin à l'agence de tourisme pour l’ascension du volcan Villarica. Nos sacs à dos étaient bien remplis : casque, deux paires de gants, lunettes de soleil, crème, crampons, piolet, sur-veste et sur-pantalon imperméables, masque à gaz et ... luge !!
Après avoir pris un télésiège pour gagner 400m de dénivelé, nous avons commencé par un peu de grimpette "classique". Nous sommes rapidement arrivés sur la partie enneigée, nous avons alors chaussé crampons et attrapé nos piolets, et après une petite démonstration par les guides, c'était reparti. La montée était un peu dure mais nous allions à une vitesse régulière donc nous avons tous tenu bon ! La récompense après 4h de montée était la super vue sur le cratère, masque à gaz sur le visage à cause des vapeurs de souffre. Nous avons même vu de la lave rougeoyante !!
J'avais un peu peur de la descente dans la neige, notamment parce que j'ai mal aux genoux depuis le trek en Patagonie mais que nenni ! Nous avons en fait descendu les 1100 mètres .. en luge ! C'était très drôle, j'ai même pu utiliser la technique apprise pendant la démonstration pour s'arrêter quand on dévale la pente car j'étais un peu partie en hors-piste ! Et les 400 derniers mètres étaient dans du sable donc assez faciles.


Nous avons donc bien profité, autant de la gentillesse des chiliens que des atouts de la région. On s'est même sentis un peu aventuriers pendant la montée du volcan !